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Liberté, égalité des sexes, fraternité : l’initiative « Jamais sans elles »

La Journée internationale des droits des femmes célébrée ce jeudi 8 mars est l’occasion de rappeler l’engagement permanent de la France en faveur de la mise en œuvre effective d’une égalité entre les sexes. Le Gouvernement soutient plusieurs initiatives dont l’une des plus importantes portée par l’association #Jamaissanselles. L’objectif : sensibiliser la société dans son ensemble sur la problématique de l’égalité hommes-femmes.

La France a toujours été à l’avant-garde du combat pour l’égalité entre les sexes (par la voix d’auteurs et de personnalités comme Christine de Pisan, Olympe de Gouges et François Poullain de la Barre – qui, oui, était une femme).

Pour lutter contre toute représentation ou mécanisme d’oppression, il est indispensable d’analyser ces derniers. A cet égard, l’héritage de la philosophe qui a analysé et démonté les ressorts des inégalités, Simone de Beauvoir (notamment dans Le Deuxième sexe) est considéré comme majeur dans l’histoire du féminisme. La France compte également des nombreux penseurs, auteurs et psychanalystes dont l’influence est reconnue au niveau mondial, comme Antoinette Fouque ou Françoise Giroud. Des artistes se sont également illustrées dans leur combat pour une meilleure prise en considération des femmes, comme Agnès Varda.

Les femmes et hommes politiques français ont depuis longtemps pris en compte l’importance de ce sujet pour la société française et des impulsions ont été données au plus haut niveau : le sujet des droits des femmes et de l’égalité dépasse très largement les clivages politiques et les divisions partisanes.

Un engagement gouvernemental

La France a la caractéristique d’avoir un des taux d’activité féminine le plus élevé au monde même si de graves problèmes et atteintes à l’égalité hommes-femmes demeurent, comme l’écart salarial (15%) et les violences de genre.

Récemment, des lois imposant des quotas dans les nominations à des postes de responsabilité dans l’administration ainsi que dans les conseils d’administration des entreprises ont été votées afin de chercher à atteindre « l’égalité réelle », c’est-à-dire la mise en œuvre effective d’une égalité entre sexes, au-delà des seuls droits théoriques.

La diplomatie française est très active sur ce sujet : le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a d’ailleurs obtenu, pour sa gestion interne, le label « Egalité professionnelle » de l’AFNOR, et, dans ses actions extérieures, le corps diplomatique dispose depuis 2010 d’une stratégie internationale sur les questions de genre.

La France se caractérise également par une réflexion très poussée, inventive, parfois polémique, sur des modes d’action alternatifs, qui ne reposent pas uniquement sur des lois mais sur une prise de conscience de la société dans son ensemble, par exemple à travers le débat sur l’écriture inclusive.

Le gouvernement français est très engagé sur le sujet : il compte notamment avec une secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes. Le gouvernement continue non seulement à légiférer (par exemple sur le harcèlement de rue et les violences de genre) mais aussi à soutenir activement les initiatives pour atteindre l’égalité.

« Jamais sans elles » : une initiative soutenue par la France

L’une des plus importantes est celle de l’association #JamaisSansElles, fondée en 2016 par des femmes et hommes entrepreneurs, qui promeut la mixité à travers des actions concrètes, par l’engagement individuel de ses membres fondateurs et de ses signataires de l’appel #JamaisSansElles, ainsi que par la sensibilisation de l’ensemble de la société et de ses représentants à la problématique de l’égalité hommes-femmes et aux déséquilibres persistants dans de très nombreux domaines d’activité.

Le principe de sa charte est très simple et efficace car il tient dans une déclaration : « Dorénavant, nous ne participerons plus à aucune manifestation publique ou événement médiatique où seraient débattus, commentés ou jugés des sujets d’intérêt commun, sociétaux, politiques, économiques, scientifiques ou stratégiques, et qui ne compteraient aucune femme parmi un nombre important d’intervenants ».

Comme le Président de la République et de nombreuses autres personnalités publiques, politiques ou de l’entreprenariat, le Ministre de l’Europe et des affaires étrangères est signataire de la charte et l’ambassade de France en Espagne la met en œuvre dans l’ensemble de ses activités.

 

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